Le Bien Public 21/03/2003 Liernais Le comité plus que jamais contre le projet Pierre et vacances. Une assemblée très nombreuse et très attentive. Une réunion publique d'information a été organisée à la salle du Temps libre à Liernais par le Comité de défense du site de Chamboux et des usagers du réservoir d'eau potable du lac de Chamboux. L' association a organisé cette assemblée débat
à l'occasion de l'enquête publique concernant le Plan local
d'urbanisme (PLU) de Saint-Martin-de-la-Mer qui est actuellement en cours.
L'un des objectifs est d'autoriser l'urbanisation de 26 hectares jusqu'alors
classés en zone naturelle, dans le périmètre du lac
de Chamboux.
Les raisons
majeures du refus Le côté environnemental est une des préoccupations du comité qui "refuse de voir bétonner les rivages du lac de Chamboux, mettre en péril la réserve d'eau potables pour 20 000 habitants...". S'ajoute à cela, l'aspect financier du dossier. Et le comité rappelle haut et fort, le déficit du camping de Chamboux. A cette occasion, Pierre Poillot, conseiller général, rappelle qu'à l'époque de la création de ce camping, il avait voté contre le projet. Mais les chiffres sont là... Pour que Pierre et vacances s'installe à Chamboux, un centre aqua ludique doit être construit. Coût de cet ensemble : 14 à 15 millions d'euros. Le comité dénonce que "face à tel investissement, aucune étude économique prévisionnelle n'a jamais été présentée, ni même réalisée". Et il enchaîne en rappelant la décision de Louis de Broissia. sénateur et président du conseil général de Côte-d'Or, "de ne pas inscrire la demande de financement du centre aqua-ludique de Chamboux à l'ordre du jour des prochains travaux du conseil général...". A Pierre et vacances qui a annoncé publiquement qu'il remboursera les charges annuelles inhérentes à ce centre, le comité répond : "Comment le Syndicat mixte du barrage de Chamboux, propriétaire du terrain, de fait propriétaire du centre aqua-ludique, pourra-t-il garantir l' engagement du groupe Pierre et vacances à rembourser annuellement ces charges et, en particulier, les annuités de l'emprunt à contracter sur 20 ans par les collectivités locales, c'est-à-dire par les contribuables locaux ?".
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