Droit de réponse
A propos de l'éco village Pierre & Vacances
Dans le numéro de la Gazette du Morvan 1210 Pays d'Auxois et du Morvan du vendredi 25 juillet 2003 en première page, votre correspondant local profitait d'un article sur le Comité de Défense du Site de Chamboux, des usagers du réservoir et de l'eau potable du Lac de Chamboux pour manifester son esprit partisan en faveur d'un projet immobilier sur le site de Chamboux :
Il a commencé par s'autoriser un "Jocelyn galland, jusqu'au boutiste" qui le place dans une position de jugement bien particulière pour un correspondant de presse. Ce que, bien entendu, je refuse d'accepter. Est-il dans les attributions de ce Monsieur de juger (et de publier) qu'une action est forcément jusqu'au boutiste dès lors que son but est la défense de l'environnement et des consommateurs d'eau d'un lac destiné à la production d'eau potable ? A mon sens non.
Ensuite, il me prête dans cet article des propos que je n'ai jamais tenus :
En effet, lorsqu'il me fait dire qu'il faut diluer le projet sur Ies autres lacs du Morvan, soit il n'a pas compris, soit il n'a pas voulu comprendre !
J'ai, ce jour-là, clairement expliqué que le tourisme de masse tel que le propose le groupe Pierre et Vacances n'est pas, à mon sens, adapté au Morvan et encore moins au petit site de Chamboux, réserve d'eau potable. De continuer en indiquant qu'un projet d'ensemble sur le Parc du Morvan me semble plus en accord avec la Charte du Parc qui préconise un tourisme diffus dans un habitat diffus. (diffus, dilué... en lisant vite, il faut voir !).
Bien entendu, dans cet objectif, une notion de partage est indispensable... Je pense que le correspondant comme d'autres d'ailleurs ne l'ont pas assimilé.
D'autre part, dans le même article, je n'ai jamais fais allusion à une réserve ornithologique à Chamboux. J'ai indiqué que dans le cadre du PLU de St-Martin de la Mer, le Commissaire Enquêteur a donné un avis défavorable à la création d'une zone AUL à Chamboux et qu'il propose le classement de cette zone de 26 hectares en zone N. Ce que le correspondant a oublié d'indiquer aux lecteurs... en faisant de surcroît une sournoise allusion à une éventuelle interdiction de pêche et de baignade dont je serais semble-t-il responsable... Tout cela n'est pas très honnête.
Je précise que la zone N est un espace naturel que l'on peut imaginer protégé de toute atteinte polluante y comprit du béton...
Pour en terminer avec cet article, lorsque j'explique, qu'il ne faut pas "gâcher", il s'agit naturellement du gaspillage de l'eau. Comment imaginer la création d'un centre aqualudique, qui réclamerait de grandes quantités d'eau lors de son remplissage et surtout lors de son entretien (renouvellement fréquent). Nous sommes dans une période de sécheresse sans précédent et les restrictions sont de mise. Pourquoi Chamboux devrait-il échapper à cette règle ? Décidément, ce correspondant "oublie" beaucoup !
En conclusion, est-il dans les prérogatives d'un journal de publier des articles partisans, non signés et désinformant la population ?
Malheureusement, la semaine suivante, une autre surprise m'attendait.
Voir le numéro 1212 Pays d'Auxois et du Morvan du vendredi 1er août 2003 en page 17.
Un dessin de J.-Luc Deblangey met en scène un certain "Yéti de Chamboux".
Sous le couvert d'une soit disant forme humoristique, le caractère douteux de la démarche et surtout de son contenu sont tout simplement inacceptable. De plus, cette représentation révèle d'un état d'esprit qui n'et pas sans rappeler celui des caricatures de propagande qui ont tristement marqué certaines périodes de notre histoire.
Il ne fait guère de doute que je sois la personne représentée. Mais le courage ayant des limites, le dessinateur, le comité de soutien à l'urbanisation de Chamboux et le responsable de cette publication ont oublié de révéler l'identité du Yéti !
Les sympathisants à ce comité devraient bien réfléchir à cette action lourde de sens !
Jocelyn Galland
NDLR La gazette du Morvan,
journal d'informations locales, s'excuse auprès de M. Jocelyn Galland.
Il n'est pas dans nos habitudes de porter atteinte à l'honneur et à
la crédibilité des membres des associations locales.