Où en sommes-nous
Leau potable
À deux reprises (réunion du PLU
du 17/05, réunion dinformation de Liernais du 20/06)
M. Poillot, Président du Syndicat Mixte de Chamboux,
sest refusé à faire état des réserves
explicites que lAgence de lEau Seine-Normandie
formule sur le projet. Il sest contenté de sappuyer
sur le seul argument que ce projet sera conforme aux lois sur
leau.
Pour sa part, le Comité de défense
du Site de Chamboux estime :
- que le seul respect des lois définissant
ce type daménagement ne saurait faire oublier,
quà la base, il sagit dun choix
délibéré daménager ou de ne
pas aménager le site du lac. Le Syndicat choisit
de prendre volontairement les risques que la loi seule
ne peut éviter.
- que lesprit des textes protégeant
le lac deau potable sera détourné :
comment comprendre que la Déclaration dUtilité
Publique de 1983, arrêtée par le Préfet
pour protéger le lac en expropriant ses rives, en instituant
des périmètres de protection, soit assortie aujourdhui
de dérogations permettant de vendre ces mêmes rives,
au delà des 10 mètres, à des propriétaires
privés pour y établir des résidences de
loisirs, des commerces, des équipements sportifs, etc
Dans ces conditions, quel crédit peut-on
accorder à une conformité (de façade) aux
textes légaux sur la ressource en eau ?
Le Comité de défense du Site de
Chamboux estime quau regard des risques annoncés
et de lenjeu que représente le lac (la sécheresse
2002 nous le rappellerait si nécessaire
), il
est inconsidéré de vouloir urbaniser les rives.
Largent public
. Les laudateurs
du projet " Pierre et Vacances " mettent
essentiellement en avant son intérêt économique
(emplois directs ou indirects).
Qui peut croire que ces emplois ne seront
pas des emplois précaires et déréglementés ?
Le Comité de Défense du Site de
Chamboux :
- rappelle que la somme des intérêts
privés économiques en jeu ne peut être
assimilée à un intérêt général
qui ,en loccurrence ,est le maintien pour tous dune
eau potable au moindre coût.
- estime que les énormes investissements dargent
public qui seraient consentis pour le centre ludo-aquatique
ne serviront pas lintérêt général
des populations de la région mais celui du promoteur
qui laissera ainsi les conséquences du risque déchec
à la collectivité.
Le conseil municipal de Saint Martin de la Mer
devra se prononcer sur le Plan Local dUrbanisme pour permettre
ou non que les promoteurs présents ou futurs simplantent
à Chamboux.
Quel mandat les élus municipaux ont-ils pour modifier
le P.L.U. dans le sens des intérêts du promoteur ?
Certainement pas celui de la centaine dhabitants
de la commune qui se sont déjà clairement prononcés
pour :
- ne pas mettre en danger leau potable.
- ne pas utiliser les fonds publics à des fins privées.
En conséquence, les élus municipaux devraient
rejeter la modification du zonage du site de Chamboux. Nous
espérons beaucoup de leur conscience et de leur bon sens !
A propos du parc Ludo-aquatique ?
Accueil des scolaires : ces équipements
ne répondent pas à un but pédagogique
scolaire ( qui est lapprentissage de la natation ).
M. Poillot (20/06-Liernais) : " dans lhypothèse
où ça se casse la figure (on est dans le scénario
hyper-catastrophe), à lissue de lemprunt,
si ça ne marche plus, on laisse fermé
mais
comme il ny a plus demprunt, ça ne coûte
rien
..il ny a pas que des projets qui réussissent
"Tous
commentaires semblent superflus
Le Comité de Défense a rencontré
- Le Président du Parc du Morvan qui
a déclaré que les instances " politiques "
du Parc donneraient seules lavis concernant le projet
" Pierre et Vacances " sans faire intervenir
léquipe technique du Parc.
- Les responsables de " Pierre et Vacances " :
ceux-ci ont en effet souhaité rencontrer le Comité.
Ils ont déclaré que cétait la première
fois que leur groupe sinstallait au bord dun lac
deau potable. Le comité a signifié au promoteur
son refus global du projet.
- M. Suguenot, Député-Maire, qui a réaffirmé
son soutien à notre comité.
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